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A boire, tavernier! (et à manger)
31 décembre 2008

Jour de l'An

Ganevat Cuvée Privilège 2004 (Fred / 100% Savagnin, ouillé) Un beau vin avec des arômes de noix verte et de miel, à l'acidité tranchante. J'ai tout de même une préférence pour les Chalasses, en Chardonnay, mais c'est un très bon rapport Q/P.


Sancerre Henri Bourgeois cuvée Emile Henri 2003 (Arnaud / 100% Sauvignon) Un très beau vin, fin et aromatique, d'une grande fraîcheur. Bon rapport Q/P.


W. Fèvre Chablis 1er cru Montée de Tonnerre 2006 (Fred / 100% Chardonnay) Clairement décevant: pas de défaut particulier, mais manquant singulièrement de personnalité, plat et peu complexe, qui cette fois ne me réconcilie pas avec l'appellation! Les deux autres vins, bus à l'apéritif,ont été bien plus appréciés. Il était bu avec des noix de Saint-Jacques poêlées.


Chambolle-Musigny Thierry Beaumont 2004 (Vincent, 100% Pinot Noir) Là aussi, pas de défaut majeur, mais peu de complexité, et un léger manque de matière, avec un pinot qui pinote, sans plus.


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Pape-Clément 1996 (Fred / 60% Cabernet Sauvignon, 40% Merlot) Un beau Pape-Clément, mais assez évolué, sur des notes d'humus, de terre, de grillé, de tabac, avec un fruit encore vivace, assez long. Gourmand, mais pas grand, et l'évolution est à surveiller. A suivre...


Le Cèdre 2001 (Florian / 100% Malbec) Un bon vin: notes de café, boisées, c'est puissant et tannique mais sans excès, les tannins commencent à se fondre, c'est équilibré et assez long. A attendre un peu.


Léoville Las Cases 2001 (Arnaud / Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet Franc, Petit Verdot) La déception de la soirée. Pour moi qui le dégustait une seconde fois à l'aveugle, une énigme: à l'ouverture, le vin se présente bien, avec un nez sur le cassis, le graphite, un boisé assez présent mais sans excès, et une bouche équilibrée quoi que manquant de complexité et des tannins assez durs encore. Mais peu à peu, le vin s'est déstructuré, pour apparaître finalement assez plat, sans complexité, à l'aromatique simple et dominée par le boisé. Le lendemain, c'était pire. Je n'ai pas eu l'impression d'un problème de bouteille, mais simplement d'un vin médiocre. Les quatre rouges ont été bus sur deux poulardes farcies au foie gras, puis un plateau de fromage.


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1er janvier


Ben Glaetzer Godolphin 2005 (Fred / 80% Syrah, 20% Cabernet Sauvignon) Un beau vin, puissant et aromatique, sur des notes de cerise noire confiturée et d'encre, équilibré, finissant long, même si l'alcool a tendance à dominer légèrement le vin. A attendre impérativement.


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Haut-Brion 1995 (Arnaud / 45% Cabernet Sauvignon 45% Merlot, 10% Cabernet Franc) Très beau nez sur le cassis, les fruits noirs, le tabac, très fin, la bouche est un modèle d'équilibre, suave et aromatique avec de très caractéristiques notes de terre qui me font penser à Mission Haut-Brion (mais j'étais bien aidé, je savais que ce pouvait être HB), mais peu puissante, et j'y trouve même un léger déficit de matière. Bonne longueur. Sur ce millésime, un beau vin, mais d'un très mauvais rapport Q/P.


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2 janvier


Penfolds Bin 28 Kalimna Shiraz 2004 (Fred / 100% Syrah) Un vin ressemblant assez au Godolphin, mais avec une puissance alcoolique encore mieux intégrée au vin: très beau.


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La Janasse Vieilles Vignes 2003 (Arnaud / 100% Grenache) Un nez complexe et envoûtant, sur les épices, le poivre, la cerise à l'eau-de-vie, une bouche très puissante mais équilibrée, avec cependant une chaleur qui prend le pas sur le vin, et qui gâche un peu le plaisir de la dégustation. Dommage, car c'est un vin superbe!


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Domaine de Cauhapé Symphonie de novembre 2005 (Arnaud / 100% Petit Manseng) Nez sur les agrumes et les fruits de la passion, bouche équilibrée, acidité assez bonne, arômes d'ananas, de miel, de pain grillé. Longueur moyenne. Beau, mais plusieurs paliers en dessous de la Quintessence...


Rieussec 1978 (Arnaud) Un vin qui a été malheureusement victime d'une congélation sauvage... le lendemain, nous le buvons quand même, sans rien attendre de ce Sauternes au millésime médiocre... le vin n'est pas désagréable, sur la noix et le miel, avec un sucre digéré, mais aromatiquement assez simple, avec une légère amertume...


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3 janvier


Enseduna Coteaux d'Enserune (Vincent / 100% Muscat à Petits Grains) Nez très aromatique, sur la pêche, l'ananas, et même... le raisin! Mais ce nez devient vite lassant et fait penser à un pétillant. La bouche est sans envergure, plate, et très courte sur des arômes d'agrumes peu complexes. Pas bon.


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Domaine Leccia Patrimonio (Vincent / 100% Malvoisie) Pas mauvais, avec une acidité correcte, équilibré, mais peu complexe.


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D'Aiguilhe 2004 Toujours très beau, fin et velouté, équilibré, sur les fruits rouges, gourmand et accessible. Beau rapport Q/P.


Château Saint-Pierre 2004 (Vincent) Très décevant par rapport à la dernière bouteille bue: boisé imposant, bouche assez monolithique, sur un cassis assez grossier, sans personnalité, longueur moyenne. Phase ingrate?


Léoville Barton 2002 (Arnaud) Là, encore, une bouteille se présentant moins bien qu'il y a six mois. La définition est moins nette, les arômes sont moins purs, tout est "moins". C'est équilibré, assez puissant, manquant de finesse et de complexité. A revoir.


La Fleur de Boüard 2005 (Vincent / Lalande de Pomerol, 80% Merlot, 15% Cabernet Franc, 5% Cabernet Sauvignon) Peut-être dans une phase ingrate, comme beaucoup de 2005: excès d'alcool, manque de structure, d'équilibre, rien n'est en place. A ce stade, aucun plaisir à le déguster.

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Commentaires
A
OK pour tous les commentaires de Fred, y compris ceux, peu amènes sur le Léoville Las Cases 2001 et ceux peu enthousiastes sur le Haut-Brion 1995. <br /> <br /> Net désaccord en revanche, sur Le domaine de la Janasse VV 2003, qui trône désormais dans ma cuisine et que j'ai vraiment adoré: nos goûts divergent et j'aime le vin puissant, mais une puissance maitrisée. Et ici, justement, la puissance s'appelle velours, onctuosité, elle ensorcelle les papilles. Certes, le vin est à 15,5°, il n'est pas passe-partout, impose qu'on l'accompagne à table de viandes goûteuses. Mais quelle merveille!! 18,5/20.
A boire, tavernier! (et à manger)
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